Massage et maladie

La maladie, et en particulier, la maladie grave, est une épreuve de bouleversement général. Le corps fait défaut, fait souffrir… Comment l’accepter dans ses transformations, dans ses défaillances ?
Pour les personnes malades
Le massage peut être un moment pour se réapproprier ce corps, que l’on ressent parfois comme un ennemi, mais qui fait partie de nous.
Le toucher, et le massage en particulier, par des réactions en chaînes du système psycho-neuro-immunologique, favorise le fonctionnement du système immunitaire. Le massage apparaît donc comme un « plus » à côté des soins médicaux.
Le massage, c’est aussi bien sûr un moment de détente, l’occasion de s’évader, si c’est possible, du quotidien de la maladie, l’occasion de se retrouver soi, de lâcher… dans un cadre de respect et de confiance.
Quelque soit le massage choisi, la position confortable du massé de même que ses besoins spécifiques feront l’objet d’une attention particulière.
Pour les parents et les proches de personnes malades
La maladie grave touche bien sûr et en premier lieu la personne atteinte, mais c’est une période également éprouvante pour les proches.
Recevoir un massage est l’occasion de s’octroyer un moment de détente, de se ressourcer, de se retrouver soi, d’être à l’écoute de ses propres émotions.
Se préserver pour continuer à être disponible pour l’autre, le massage est un moyen d’y arriver…
Pour les soignants
Les professionnels ne sont pas épargnés par les difficultés liées à la maladie grave.
Recevoir un massage est une façon de rester ancré, d’avoir conscience de soi, de ses émotions et de ses limites. Le massage est une manière de prendre soin de soi, d’être soi-même, le temps d’une heure, celui/celle qui reçoit un soin.